Synopsis : BD parue aux éditions Aire Libre et qui met en scène le théâtre de la vie sous l'occupation Comédie de mœurs et tragédie de situation, dialogue savoureux, portraits incisifs au plus près de la vérité humaine, l'histoire va crescendo - passionnante, passionnée - jusqu'au dénouement, inattendu et saisissant. Une œuvre profonde, singulière, sublimée par un dessin et des couleurs somptueux, qui inscrit Jean-Pierre Gibrat parmi les auteurs majeurs de la bande dessinée contemporaine.
" C'est ma première nuit en prison. Et j'en suis à espérer qu'il y en ait d'autres. Si j'avais été piquée par les Boches, je serais peut-être déjà morte. J'ai quand même eu de la veine d'être arrêtée par la police française! Ca me laisse une petite chance..."
D'un style qui n'est pas vraiment le mien d'habitude, surtout au niveau des dessins, j'ai été happée par cette histoire se passant durant la guerre. Les traits sont fins, les dessins pleins de détails et malgré des visages parfois un peu grossiers (souvent pour les hommes), j'ai trouvé qu'ils étaient beaux et pleins de douceurs.
Du point de vue de l'histoire en elle-même, elle est bien construite, romanesque et romantique à souhait mais pas trop. Une belle histoire de la Résistance et d'amour qui ne se termine pas comme on pourrait le croire. Je pense vraiment que cette BD est à mettre entre toutes les mains adultes car elle peut réellement plaire.
Les dialogues ne sont pas répétitifs, ils sont bien construits et faciles à décrypter, les expressions des personnages sont bien lisibles et ne demandent pas d'efforts supplémentaires pour comprendre l'histoire.
J'ai cependant eu un goût de trop peu en refermant la bd, de non achèvement, peut être voulue par l'auteur mais qui laisse un goût amer en bouche...
Je donnerai la note de 8.5/10 pour cette BD que je vous recommande chaudement.
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